Polémique : Kanye West est mort, vive Omari West

Polémique : Kanye West est mort, vive Omari West

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Inutile de présenter l’un des rappeurs les plus connus sur la planète. Sa vie est étalée sur les tabloïds et sites internet depuis toujours. Sa femme est Kim Kardashian et son beau père est Catlyn Jenner, le transsexuel le plus connu au monde. Cette famille Ingalls est la plus influente au monde et sur les réseaux sociaux. Ils sont le produit de la télé-réalité, Instagram, ils sont les rois du Selfie et des tragédies modernes. Cette famille est aussi puissante que la famille royale en Angleterre et aussi populaire que les Kennedy.

 

Kanye West a dernièrement offert, sans le vouloir, un des moments les plus hallucinants et polémiques de ces dix dernières années dans l’industrie musicale. Alors que le monde n’arrive pas encore à comprendre le cas Trump, et que les tensions raciales sont au plus haut, l’enfant de Chicago de la classe moyenne déclare : « l’esclavage est un choix ». Cette petite phrase n’est qu’une infime partie de l’interview sur TMZ.

« Quand j’ai vu Harriet Tubman sur le billet de 20 dollars, c’est là que j’ai voulu utiliser le Bitcoin. C’est comme tous les films d’esclaves. Pourquoi tu dois continuer à nous rappeler l’esclavage ? Pourquoi ne mettez-vous pas Michael Jordan sur le billet de 20 dollars ? »
 

Le 1er mai, Kanye West n’a pas résisté à la polémique, l’endroit était bien choisi, TMZ la chaîne people par excellence. La tension montait peu à peu pendant l’interview, et là, dérapage de Kanye West ! il parle de sa liposuccion, de la liberté, et puis de l’esclavage. Un des éditeurs dans la rédaction de TMZ s’est levé pour dénoncer les propos du rappeur. S’en suit un débat à plusieurs sur la question de la communauté afro-américaine. 

Tout le monde parle de la mort de Kanye West, mais alors qui peut le remplacer ? Omari West. Omari West est la face cachée de la star, elle incarne ce que le star-system essaye d’éviter. Omari West se veut philosophe, il est narcissique, utopiste et profondément perdu. Il est peut -être aussi, un produit pur de notre époque qui glorifie l’excès.